La Nouvelle-Orléans : Le Carré français

Après 16 heures de bus depuis Orlando, nous voici enfin à la Nouvelle-Orléans qui nous offre son quarter, ou Carré français pour les plus francophones d'entre nous. A notre arrivée, on trouve un très beau temps breton, bravo la Louisiane !

Le French Quarter est le centre historique et touristique majeur de la ville, tous les guides vous le diront. Mais nous avons eu une guide particulière lors de notre séjour : alors que nous étions dans le bus pour descendre au centre ville, nous rencontrons par hasard Elsa, une étudiante française en master de gestion des risques option "ouragan Katrina" (je fais la version courte, en fait il s'agit de son sujet de mémoire). Elsa se propose de nous faire visiter le French Quarter, et bien sûr,  nous acceptons.Nous découvrons donc avec elle la ville, et notamment :- La plus vieille cathédrale catholique des États-Unis, la cathédrale Saint-Louis située en face de Jackson Square. Façade toute blanche, avec des peintures intérieures "dignes de la chapelle sixtine selon les guides touristiques (ou pas, selon Elsa).

La cathédrale et au premier plan un bonhomme sur son cheval.

- Le café au lait servi au Café du monde (en Français dans le texte), à boire de préférence entre minuit et deux heures du matin pour éviter de faire la queue. A noter que les prix sont tout à fait raisonnables pour un établissement touristique comme celui-là.

- Les habitations en briques peintes et à balcons en fer ouvragé que le touriste lambda prend pour de l'architecture française. Avez-vous déjà vu des bâtiments comme ca en France, franchement ? dixit notre guide.

Le bâtiment typique de la Nouvelle-Orléans

- Le seul édifice d'architecture française,  le couvent des Ursulines.

Le Couvent des Ursulines. J'ai une photo avec le bâtiment entier mais celle-ci est vachement mieux avec le drapeau Us, des fois qu'on ne saurait pas où nous nous trouvons !

- Et l'ambiance dans les différentes rues de la ville. Bourbon Street, sorte de rue de la soif perpétuelle, Royal Street où s'alignent les boutiques d'antiquaires et les galeries de peinture, le French Market où on peut acheter tout et n'importe quoi et toutes les autres rues à l'atmosphère déjantée. Nous sommes arrivés lors de la remise des prix au concours de cris de Stella et Stanley (personnages du film Un tramway nommé désir).

Bourbon Street, lieu de débauche.Voilà,  bientôt, d'autres quartiers de New Orléans et la musique...

Et ci-dessous,  le lien vers nos meilleures photos.

Il y a un brin de folie dans cette ville qui nous plaît beaucoup.

Noël en ecrevisse

Lors de notre excursion nous sommes tombés sur une ville qui idolatre les écrevisses. Devinez où nous sommes!

Disney Animal Kingdom

Après un jour de repos à cause du mauvais temps (c.a.d. y avait trop de nuages), où nous en avons profité pour louer une voiture et préparer la suite de notre périple,  nous sommes allés au royaume des animaux, à Disney Animal Kingdom.

Pour le jour J, nous avions prévu d'utiliser les navettes gratuites de l'hôtel afin d'économiser les 15 $ de parking après avoir payé les 99$ par personne pour l'entrée. Départ matinal, la navette est à 7h15 pour une arrivée au parc une heure plus tard et il y a déjà du monde aux portes. Dès l'ouverture du parc, la moitié des personnes se ruent vers l'attraction phare : le safari africain. Un petit tour en navette 4x4 permet de voir les animaux dans un environnement non clos et pour une fois, ils ne sont pas cachés. Etant donné que nous sommes rapides et jeunes sans gnome dans nos pattes, nous avons pu atteindre les premières navettes. A nous, les okapis, les springbox, les lions, les éléphants...

Les girafes...

Nous avons dû faire la totalité des attractions excepté celles vraiment orientées vers le jeune public et voici le top 3 de nos attractions préférées:

1- Le kilimandjaro safari : notre conseil est de prendre les dernières navettes (voir ci-dessous). 

2- Les montagnes russes de l'Everest : une montagne russe sans looping en marche avant et arrière où l'on est attaqué par un yeti.

L'Everest, avec de vrais morceaux de yetis dedans

3- Les Dinosaures : c'est un genre de train fantôme ou l'on est pourchassé par des dinosaures en animatronic avec de grandes dents.  Le plus drôle est que malgré le nombre de pancartes "attention certaines scènes sont effrayantes", nous avons vu beaucoup de gamins de moins 10 ans dans le manège. Ces même enfants étaient complètement traumatisés à la sortie.

Vos deux aventuriers devant le symbole du parc.

Plus tard, nous avons été voir le festival du Roi Lion qui nous a paru distrayant sans plus, beaucoup de répétitions dans les numéros. Il s'agit d'un spectacle musical avec des danseurs et acrobates déguisés en animaux d'Afrique. Un peu comme la comédie musicale mais avec moins de budget. L'attraction "It's tough to be a bug" soufre d'une 3D trop intrusive, le spectacle Flight of wonders manque cruellement d'oiseaux.

Un okapi.

Nous avons décidé de rester jusqu'à la fermeture du parc prévue à 19h et pour passer le temps, nous avons refait plusieurs fois certaines attractions. Le dernier tour de safari a été le meilleur d'entre tous. Le chauffeur n'était plus pressé de maintenir une cadence infernale et les arrêts ont été plus fréquents et il y avait moins de monde dans la navette. Nous avons pu assister à un éléphant artiste qui a voulu poser un rocher verticalement et plusieurs rugissements de lions ainsi que des cris hystériques d'un groupe de filles à chaque fois qu'elles voyaient un "mignon" petit animal.

Un éléphant fabricant de menhirs.

Pour la petite histoire, les entrées du parc ont été offertes par les collègues d'Emilie qui réclamaient une preuve de notre venue. Voici Emilie en compagnie de Mickey et Minnie réalisés à la fermeture du parc pour éviter la demi heure d'attente avec les enfants.

Et bien sur, nos plus belles photos : 

https://www.dropbox.com/sh/trwyf7ednqt4vsk/xPROZtUkqw

Un squelette qui fait du vélo.

Mais dans quelle ville sommes nous!?

SeaWorld à Orlando

Vous vous souvenez de Thom et Nick qui nous ont prêté leur pick up pour les keys? Et bien figurez-vous qu'ils avaient prévu de partir à Orlando pour une réunion de famille et que nous avons donc fait partie du voyage. Orlando est la ville qui concentre le pkus de parcs d'attraction aux États-Unis.  Le mardi 19 mars, nous partons avec la soeur et le beau-frère de Thom à SeaWorld, troisième parc d'attraction de la ville. L'entrée n'est pas donnée (89 $ par personne), alors on espère en avoir pour notre argent.

SeaWorld est à mi-chemin entre un aquarium et un parc d'attraction. Nous évitons les montagnes russes à looping (je crois que Stéphane en avait peur ; p) et nous contentons de Journey to Atlantis, une montagne russe aquatique, vraiment sympa quoi qu'un peu court. Le parc présente d'autres attractions comme le Turtle Trek, une animation 3D projetée dans un dôme retraçant les terrifiantes aventures d'une tortue marine sortie de l'oeuf et que nous avons trouvé originale.

Le parc fait la part belle aux spectacles d'animaux marins. Nous avons pu en voir deux sur trois. Le spectacle avec les lions de mer et les loutres étaient vraiment orienté pour les enfants, avec une histoire de pirates cherchant un trésor. Je retire de ce spectacle deux enseignements :
- il est très difficile de photographier des loutres qui courent,
- un morse sans dent et décoloré est un cauchemar vivant.

Les deux lions de mer et le monstrueux morse sans dent.

Le spectacle qui vaut le détour est celui avec les dauphins. D'une part, les prouesses des dauphins sont impressionnantes (vitesse incroyable, acrobaties, complicité avec les dresseurs), d'autres part le spectacle inclut également des acrobates, des vols de aras et de condors, des danses...

Il y avait huit dauphins, mais je n'ai réussi qu'a en photographier que cinq : les autres sortaient du cadre !

A SeaWorld, de nombreux animaux marins sont présentés comme l'orque (pas vu, il se cachait) ou le lamantin, espèce en voie de disparition en Floride. Mention spéciale "développement durable" pour les animaux artiques se trouvant dans un bâtiment entièrement climatisé (pour rappel, en Floride,  la température descend rarement en-dessous de 16 degrés).

Le saviez-vous ? Le lamantin en captivité mange de la salade.

Des tortues marines.

Un ours blanc bien au frais.

Durant la soirée,  nous sommes allés à Universal Studios manger dans un restaurant avec la famille de Thoms et Nick. C'était tres sympa et cela vaut bien une petite photo.

Et bien sur, la selection de photos :

https://www.dropbox.com/sh/581ouoye2gjz00g/DpmtmVsUbN

Les Everglades : Shark Valley

Dimanche après-midi, toujours avec la voiture de Thom, nous sommes allés à Shark Valley, l'une des entrées du parc national des Everglades. Une fois n'est pas coutume, nous prenons le petit train touristique où une ranger nous montre les différentes espèces vivant dans le parc et les dangers pesants sur ce pauvre petit marais.

Nous voyons un tas d'alligators prenant leur bain de soleil près d'une mare et également un gros paquet d'oiseaux. C'est vraiment magique de voir tout ces oiseaux s'envoler au dessus des herbes jaunies par la chaleur (nous sommes en pleine saison sèche, tout est sec, sec, sec). On se croirait en Afrique !

Nous voyons des arbres de deux cents ans ayant l'air d'arbrisseaux. Du haut de la tour d'observation, c'est une savane d'herbes sèches qui s'étale tel le royaume de Simba.

Le royaume de Simba, le parc national des Everglades

Quelques photos ici :
Dropbox powaaaa

La clef des champs

Dans notre précédent message, nous vous parlions d'une soirée dans un piano bar. Et bien figurez-vous que dans ce bar, nous avons rencontré Thom et Nick, des amis de Bill, qui nous ont proposé de nous héberger vendredi et lundi, mais également de nous prêter leur pickup pour le week-end ! Carrément ébahis, nous acceptons avec des etoiles dans les yeux.

Nous partons donc dans le courant du samedi pour les Keys. Les keys sont une enfilade d'îles tout au sud de la Floride. Nous prenons la direction de la plus éloignée : Key West. Stéphane se bat avec la circulation américaine et après 5 heures de traversée des multiples ponts enjambant des eaux turquoises, nous arrivons quelque peu affamés sur l'île.

J'oublie rapidement ma faim quand je comprends que je ne dispose plus que d'une heure pour visiter la maison d'Ernest Hemingway et ses chats polydactiles (Wikipedia est ton ami). Pour info, Ernest Hemingway est un célèbre auteur américain (il a notamment écrit Le vieil homme et la mer) qui a vécu à Paris notablement éméché. Il possédait une maison à Key West et adorait les chats. Les descendants des félins d'Hemingway sont toujours hébergés dans la maison de l'écrivain.

La maison est très belle, avec un jardin luxuriant (où vous pouvez vous marier soit dit en passant) et d'une piscine ornée d'une pièce de monnaie. Nous nous atardons dans le jardin, en quête de chats avec plein de doigts et de souvenirs pour ma mémé qui est également une Cat Addict. La visite est intéressante et nous serions bien restés plus longtemps, mais elle est clairement trop chère (13 $ par personne).

Après la maison d'Hemingway, nous nous rendons au Southernmost point of continental America et comme le veut la tradition, nous nous prenons en photo rapidement parce qu'il faut rebrousser toute la rue pour aller voir le coucher du soleil. Au passage, nous remarquons que plusieurs bâtiments sont décrits comme le "Southernmost Quelque chose" : hotel, guesthouse,etc.

Pour le coucher de soleil, nous espérions nous trouver un petit coin en amoureux... sauf que nous n'avions pas pensé que des centaines d'autres personnes auraient la même idée. Il a fallut jouer des coudes pour atteindre un bout du ponton.

Il est entre 19h et 20h. Nous n'avons toujours pas déjeuné. Nous nous arrêtons au Caroline's restaurant conseillé par Le petit futé. Stéphane essaie des pâtes à la Carribéenne (épicée) et moi une salade au thon cru. C'est délicieux, et comme nous avons encore un tout petit peu faim, nous commandons une Key Lime Pie. Nous profitons de la soirée et de l'ambiance festive de Key West avant de nous coucher à l'arrière du pickup.

Sur le chemin de retour, le lendemain, nous tombons par hasard sur le daim des Keys, une espèce en voie de disparition se trouvant uniquement sur Big Pine Key puis nous profitons de la petite plage Anne Beach sur Islamadora.

Et voici ci-dessous le lien pour voir les photos, je suis désolée mais j'ai de grosses difficultés pour insérer des photos depuis la tablette, du coup vous n'avez droit qu'à une sélection de quatre photos en désordre :
https://picasaweb.google.com/102698007307470979266/0314_KeyWest

Petit déjeuner des champions

Même si nous n avons pas pris d'omelette au boeuf, on va passer le déjeuner.

Welcome to Miami!

Après 12 heures de voyage et moultes péripéties (la douane a absolument tenu à vider tous nos sacs à l'entrée des Etats-Unis), nous voici enfin arrivés à Miami. Il est minuit et demi et le temps de récupérer nos sacs il est déjà une heure du matin. Voire plus. Comme nous l'avons pensé, il est manifestement trop tard (ou beaucoup trop tôt : p) pour dormir à l'hôtel. Nous avons donc dormi dans l'aéroport.

Le lendemain, à 5h00 du matin heure locale, impossible de rester plus longtemps dans l'aéroport. Nous nous perdons une première fois dans les transports en commun avant de finir par trouver la ligne de bus qui nous amène directement à Miami Beach. A nous la très grande plage de sable blanc. Il y a peu de monde (il est environ 9h00) et c'est très calme, la plage étant protégée de la route par des dizaines d'hotels de luxe géants.

Coucou la Bretagne

Vers midi, nous parcourons la ville à la recherche d'un coin sympa pour manger. Nous trouvons un Dinner Art Déco et découvrons la cuisine américaine avec deux hamburgers, un aux boulettes de viandes et l'autre au poulet. c'est très bon mais comme nous nous y attendions il y a à manger pour deux dans chaque assiette.

La ville de Miami est réputée pour ses bâtiments Art Déco : nous faisons le tour d'une dizaine de blocs selon un plan fourni par le Lonely Planet. Que dire sinon que nous sommes un peu déçus ? L'art Déco Américain doit être très épuré car pas grande chose ne différencie les bâtiments Art Déco ou pas entre eux. Ce qui valait le détour est le 11st Diner où nous avons mangé, l'Hotel Tiffany et le Wolfsonian Hotel.

Un petit tour à la plage, direction Fort Lauderdale, située au Nord de Miami, nous sommes accueillis par Bill, quasi CouchSurfer professionnel puisqu'il loge un grand nombre de voyageurs toutes les semaines. Il a donc un paquet d'anecdotes à raconter !!! Bill nous hébergera deux nuits.

Le lendemain nous visitons Fort Lauderdale , la plage immense est très belle mais il y a trop de vent pour farnienter. Nous décidons de faire une promenade dans les quartiers riches où s'étalent des maisons plus grandes les unes que les autres, des voitures de luxe, des bateaux. L'important est de montrer qu'on a de l'argent. Bill nous expliquera plus tard que certains propriétaires ne sont là que quelques jours par an.

Cherie, il faut arrêter de garer le bateau devant la maison, il nous cache la lumiere...

Le soir, nous allons avec lui dans un piano bar chantant avec une super ambiance. Il y avait plein de monde autour du piano qui chantait des chansons de Music Hall, Bill qui est manifestement un très bon chanteur y a pris activement part en chantant au micro.

Le vendredi, retour à Miami. Nous visitons Coconut Grove dont nous ressortons très déçus : ce n'est qu'un centre commercial à ciel ouvert. Juste après, nous partons à Coral Gables, clairement plus authentique. Le City Hall est monumental et les quartiers résidentiels sont vraiment agréables, ombragés par de gigantesques arbres. La principale attraction est la Venetian Pool, une piscine ancienne quelque peu décrépite. Nous nous contenterons de photographies à travers les barreaux puisque la piscine ferme à 16h30 ! En attendant le bus nous tombons sur la Maison de Merrick, personnage a priori important dans l'histoire de la Floride. C'est un bel édifice qui vaut le détour et quelques photos.

Venetian pool

Merrick house

Le week end nous partons pour Key West. Voici le lien de notre album avec les photos: https://plus.google.com/photos/102698007307470979266/albums/5856519326492500913

Paris essaie de nous retenir...

Notre avion pour Washington a déjà une heure de retard, mais courage, nous arriverons à nous envoler !

PS : je dois ressembler à une terroriste parce que il n'y a que moi pour être fouillée !

Les sacs sont faits !

Ça fait deux mois que nous tergiversons entre les conseils de Décathlon, de La Bible du Grand Voyageur et de nos amis vadrouilleurs pour savoir que mettre dans nos sacs. 

Normalement, cette fois-ci c'est bon. Un dernier checkpoint avant de partir :

Habits et chaussures : essentiellement des vêtements légers, la météo prévoit entre 16 et 26 degrés à Miami mercredi. On attendra d'être dans un État froid pour acheter vestes et écharpes.   ✓

Sacs de couchage : réutilisation de nos sacs achetés pour l'Islande (très légers -1 kg chacun - et chauds) plus achat de draps de couchage en satin (!) pour protéger les sacs et les utiliser tout seuls quand il fera chaud (parce que la température de confort des sacs islandais c'est 4 degrés).   ✓

Trousse de toilette et de premiers secours : avec l'essentiel brosse, rasoir, gel douche, anti-cernes, pansements, doliprane, couverture de survie achetées à l'arrache parce qu'on ne retrouve plus celles achetées en même temps que les sacs à dos...   ✓

Divers moyens de stockage : gourdes, thermos, boîte pour stocker les petits objets, sac de piscine étanche pour le linge sale...   ✓

Matériel électronique : téléphones, tablette qui fait tout sauf le café, appareil photo compact de bonne facture et tous les chargeurs et adaptateurs.  ✓

Le tout dans deux sacs à dos de 50 et 60 litres pesant entre 6 et 8 kg une fois chargés. Je vous rassure tout de suite : il y a pas mal de vide dans les sacs, pour nous laisser le loisir d'acheter sur place. Libre à vous de nous proposer également des items qu'on a pu oublier !!!

Il ne nous reste plus que cette déplaisante sensation d'attente, un méli-mélo d'inquiétude et d'impatience durant lequel on se demande ce qu'il reste à faire et où on regrette presque d'être trop préparés.