jeudi 4 avril 2013

Barataria Preserve : Petite visite du bayou

Après avoir parcouru la Nouvelle-Orléans pendant quatre jours, il est temps pour nous de quitter le French Quarter pour les routes de la Louisiane. Accompagnés d'Elsa et de Thibaut fraîchement débarqué de France nous commençons notre virée par la Baratavia Preserve, une zone de bayous située au Sud de la Nouvelle-Orléans.

Le bayou, version sèche.

Au détour d'une promenade, nous observons notre premier (et tout petit) alligator dans son marais, puis un peu plus tard, un énorme tentant d'avaler une tortue ! La visite à pied permet de découvrir le bayou, assemblage hétéroclite de prairies d'herbes géantes,  d'arbres, les pieds dans un marécage ou dans des eaux saumâtres et d'étangs couverts de lentilles d'eau et autres plantes aquatiques.

Miam une tortue (On voit le ventre orangé de la tortue dans la bouche de l'alligator)

C'est cependant pendant un swamp tour (comprenez un tour dans le bayou en bateau) que nous verrons le plus grand nombre de reptiles (tortues et alligators) et même un white-tailed deer (daim). Les oiseaux ne sont présents que vers les eaux salées, qui ne conviennent pas aux alligators.

Vous êtes avertis...

La fin du swamp tour se termine par une petite surprise : un petit alligator sort de la glacière du conducteur du bateau et passe de mains en mains pour une petite photo souvenir.

Miam un alligator.

Il est 4h et il ne nous reste plus qu'à partir vers Lafayette. Trois heures de trajet au travers de zones marécageuses et nous debarquons dans un hostel hyper sympa : le Blue Moon. La personne à l'accueil parle français,  elle est Cajun. L'hostel est super bien équipé et un bar-concert y est accolé : à nous la musique cajun et les discussions autour d'un verre.

Le Blue Moon. A gauche, le drapeau louisianais, a droite le drapeau cajun

Et bien sûr, d'autres photos : dropbox

mercredi 3 avril 2013

La Nouvelle-Orléans : la musique

Impossible d'aller à la Nouvelle-Orléans en faisant l'impasse sur la musique. Cette ville a fait naître le jazz nom d'une pipe ! Elle grouille de bars et de clubs où moults musiciens tentent de trouver leur place.


Suivant les conseils d'Elsa, nous fuyons Bourbon Street, trop touristique et fêtarde, pour Frenchmen Street. Il suffit de longer la rue et de se laisser guider par ses oreilles. Tandis que Stéphane achète une Abita (bierre locale), il n'y a plus qu'à se frayer un chemin vers les musiciens.

Ainsi le premier jour nous avons découvert Andy Forest, un groupe de quatre musiciens dont le leader joue de l'harmonica, de la guitare et parfois de la planche à laver. Ce dernier instrument se joue de préférence avec une petite cuillère (malheureusement je n'ai aucune photo digne de ce nom pour vous montrer a quoi ca ressemble, mais il y en a sur le site internet du groupe). C'était un groupe très sympa, avec des sonorités rock et sans doute cajun (quelques chansons en français).


Le second jour, nous écoutons Joe C Thrio dans le bar Les trois Muses. Franchement, je ne savais pas qu'une contrebasse, un saxophone et une batterie pouvait donner des frissons.

Le troisième jour, nous avions pour mission de trouver un groupe avec une trompette. Nous choisissons dans le bar The Spotted Cat (dont la décoration vaut le détour, même sans musicien), la bande Jumbo Shrimp. Ils étaient sept ou huit et il y avait une trompette. Nous avons eu droit à une interprétation de musique de cavalerie, de cow-boys et d'indiens vraiment sympa. Et puis la jeune femme s'est mis à chanter et je pense qu' il y avait un gros problème de son parce que c'était très criard.


Et le quatrième jour, un groupe très pêchu avec des trompettes, du saxo, de la batterie et une mini-trompette rigolote. Ils devaient être huit eux-aussi et nous avons oublié de noter leur nom ! Tant pis, vous n'aurez que la photo de la trompette miniature.


Cette fois-ci,  c'est terminé avec la Nouvelle-Orléans,  bientôt notre road trip en Louisiane, avec Elsa et Thibaut.

mardi 2 avril 2013

La Nouvelle-Orléans : les autres quartiers

Ayant passés plusieurs jours à la Nouvelle-Orléans,  il nous paraissait difficile de ne faire qu'un article. Voici donc les autres points d'intérêt de la ville, quelques uns parmi d'autres. Le lendemain de notre arrivée,  alors que nous venions juste de rencontrer Elsa par hasard dans le bus, nous sommes allés flâner dans le Garden District.

Pour se rendre au Garden District, il suffit de prendre un tramway nommé désir. Par contre, le nôtre était vert.

Ce quartier situé à l'Ouest du French Quarter est historiquement le quartier des Américains.  Les habitants américains ont commencé à s'installer dans ce carré à partir de 1803, afin de rester éloignés des quartiers français très agités (prostitution, jeux de hasard étaient courants à l'époque). Le quartier est de style architectural Greek Renewal, c'est à dire que les colonnes sont très fréquentes. Nous avons bien aimé ce quartier pour ses belles demeures, ses trottoirs tout défoncés par le temps et les racines géantes des arbres, le calme des rues à sens unique.

Les Américains adorent les colonnes.

Le cimetière Saint-Louis n 1, au Nord du French Quarter. Alors oui, visiter un cimetière est un peu étrange,  mais à la Nouvelle-Orléans cela doit être fréquent car il y avait un monde fou. Nous avons vu la tombe de Marie Laveau, reine Vaudou. Nous nous sommes promenés le long des mausolées (construits en hauteur pour ne pas que les corps refassent surface lors des inondations - merci Elsa), nous avons cherché des ancêtres éloignés parmi les nombreux  épitaphes en français, sans succès.  Et nous avons même eu un petit peu peur lorsque nous nous sommes aventurés au fond du cimetière,  que nous étions seuls, avec le cri des corbeaux (véridique), et un temps maussade (véridique aussi, le premier jour).

La tombe de Marie Laveau, avec croix et offrandes vaudoues...


Nous avons aimé la traversée du Mississippi pour rejoindre le quartier d'Algier, nommé ainsi par les Français par analogie à la ville d'Alger qui se trouve de l'autre côté de la Méditerranée.

Le Mississippi.


dimanche 31 mars 2013

La Nouvelle-Orléans : Le Carré français

Après 16 heures de bus depuis Orlando, nous voici enfin à la Nouvelle-Orléans qui nous offre son quarter, ou Carré français pour les plus francophones d'entre nous. A notre arrivée, on trouve un très beau temps breton, bravo la Louisiane !

Le French Quarter est le centre historique et touristique majeur de la ville, tous les guides vous le diront. Mais nous avons eu une guide particulière lors de notre séjour : alors que nous étions dans le bus pour descendre au centre ville, nous rencontrons par hasard Elsa, une étudiante française en master de gestion des risques option "ouragan Katrina" (je fais la version courte, en fait il s'agit de son sujet de mémoire). Elsa se propose de nous faire visiter le French Quarter, et bien sûr,  nous acceptons.Nous découvrons donc avec elle la ville, et notamment :- La plus vieille cathédrale catholique des États-Unis, la cathédrale Saint-Louis située en face de Jackson Square. Façade toute blanche, avec des peintures intérieures "dignes de la chapelle sixtine selon les guides touristiques (ou pas, selon Elsa).


La cathédrale et au premier plan un bonhomme sur son cheval.

- Le café au lait servi au Café du monde (en Français dans le texte), à boire de préférence entre minuit et deux heures du matin pour éviter de faire la queue. A noter que les prix sont tout à fait raisonnables pour un établissement touristique comme celui-là.

- Les habitations en briques peintes et à balcons en fer ouvragé que le touriste lambda prend pour de l'architecture française. Avez-vous déjà vu des bâtiments comme ca en France, franchement ? dixit notre guide.


Le bâtiment typique de la Nouvelle-Orléans

- Le seul édifice d'architecture française,  le couvent des Ursulines.


Le Couvent des Ursulines. J'ai une photo avec le bâtiment entier mais celle-ci est vachement mieux avec le drapeau Us, des fois qu'on ne saurait pas où nous nous trouvons !

- Et l'ambiance dans les différentes rues de la ville. Bourbon Street, sorte de rue de la soif perpétuelle, Royal Street où s'alignent les boutiques d'antiquaires et les galeries de peinture, le French Market où on peut acheter tout et n'importe quoi et toutes les autres rues à l'atmosphère déjantée. Nous sommes arrivés lors de la remise des prix au concours de cris de Stella et Stanley (personnages du film Un tramway nommé désir).


Bourbon Street, lieu de débauche.Voilà,  bientôt, d'autres quartiers de New Orléans et la musique...

Et ci-dessous,  le lien vers nos meilleures photos.



Il y a un brin de folie dans cette ville qui nous plaît beaucoup.

samedi 30 mars 2013

Noël en ecrevisse

Lors de notre excursion nous sommes tombés sur une ville qui idolatre les écrevisses. Devinez où nous sommes!

mardi 26 mars 2013

Disney Animal Kingdom

Après un jour de repos à cause du mauvais temps (c.a.d. y avait trop de nuages), où nous en avons profité pour louer une voiture et préparer la suite de notre périple,  nous sommes allés au royaume des animaux, à Disney Animal Kingdom.

Pour le jour J, nous avions prévu d'utiliser les navettes gratuites de l'hôtel afin d'économiser les 15 $ de parking après avoir payé les 99$ par personne pour l'entrée. Départ matinal, la navette est à 7h15 pour une arrivée au parc une heure plus tard et il y a déjà du monde aux portes. Dès l'ouverture du parc, la moitié des personnes se ruent vers l'attraction phare : le safari africain. Un petit tour en navette 4x4 permet de voir les animaux dans un environnement non clos et pour une fois, ils ne sont pas cachés. Etant donné que nous sommes rapides et jeunes sans gnome dans nos pattes, nous avons pu atteindre les premières navettes. A nous, les okapis, les springbox, les lions, les éléphants...

Les girafes...

Nous avons dû faire la totalité des attractions excepté celles vraiment orientées vers le jeune public et voici le top 3 de nos attractions préférées:

1- Le kilimandjaro safari : notre conseil est de prendre les dernières navettes (voir ci-dessous). 


2- Les montagnes russes de l'Everest : une montagne russe sans looping en marche avant et arrière où l'on est attaqué par un yeti.

L'Everest, avec de vrais morceaux de yetis dedans

3- Les Dinosaures : c'est un genre de train fantôme ou l'on est pourchassé par des dinosaures en animatronic avec de grandes dents.  Le plus drôle est que malgré le nombre de pancartes "attention certaines scènes sont effrayantes", nous avons vu beaucoup de gamins de moins 10 ans dans le manège. Ces même enfants étaient complètement traumatisés à la sortie.

Vos deux aventuriers devant le symbole du parc.

Plus tard, nous avons été voir le festival du Roi Lion qui nous a paru distrayant sans plus, beaucoup de répétitions dans les numéros. Il s'agit d'un spectacle musical avec des danseurs et acrobates déguisés en animaux d'Afrique. Un peu comme la comédie musicale mais avec moins de budget. L'attraction "It's tough to be a bug" soufre d'une 3D trop intrusive, le spectacle Flight of wonders manque cruellement d'oiseaux.

Un okapi.

Nous avons décidé de rester jusqu'à la fermeture du parc prévue à 19h et pour passer le temps, nous avons refait plusieurs fois certaines attractions. Le dernier tour de safari a été le meilleur d'entre tous. Le chauffeur n'était plus pressé de maintenir une cadence infernale et les arrêts ont été plus fréquents et il y avait moins de monde dans la navette. Nous avons pu assister à un éléphant artiste qui a voulu poser un rocher verticalement et plusieurs rugissements de lions ainsi que des cris hystériques d'un groupe de filles à chaque fois qu'elles voyaient un "mignon" petit animal.

Un éléphant fabricant de menhirs.


Pour la petite histoire, les entrées du parc ont été offertes par les collègues d'Emilie qui réclamaient une preuve de notre venue. Voici Emilie en compagnie de Mickey et Minnie réalisés à la fermeture du parc pour éviter la demi heure d'attente avec les enfants.


Et bien sur, nos plus belles photos :