Affichage des articles dont le libellé est louisiane. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est louisiane. Afficher tous les articles

samedi 6 avril 2013

Les plantations le long du Mississippi

Dernier jour de notre roadtrip en Louisiane, nous quittons de bonne heure Lafayette pour rejoindre la route des plantations le long du Mississippi. Il est souvent conseillé par les guides touristiques de faire plusieurs plantations dans la journée,  mais il s'avère qu'une overdose de visites n'est pas la meilleure des idées. Nous choisissons de visiter la plantation Laura.

La visite a été un peu gâchée par des soucis de voiture de location. L'agence Budget où nous avions loué la voiture fermait à 13h00 et ne disposait pas de boîte aux lettres pour déposer les clefs. Il était absolument nécessaire de rendre la voiture avant la fermeture (ce qui revenait, il faut bien le dire, à nous faire payer une journée de location pour une demie journée effective). Après de nombreuses minutes perdues à téléphoner (ou à attendre que quelqu'un veuille bien nous repondre) pour savoir si on pouvait rendre la voiture à l'aéroport et combien ça nous coûterait, nous décidons de continuer la visite, très excédés (surtout Elsa, notre standardiste :p). Pour info, lorsque nous avons finalement rendu la voiture, tout était entièrement automatisé et rien de ce que nous avait dit la bonne femme au téléphone ne concordait. Donc merci Budget de nous avoir fait perdre du temps.

A cause de l'eénervement "Budget", je n'ai que cette photo de la façade.

La plantation Laura est une plantation créole, qui se distingue architecturalement des plantations américaines par des façades colorées plutôt qu'uniformément blanches. Le rez de chaussée est composé de poteaux en briques et servait à entreposer les victuailles et le vin. A l'intérieur, l'odeur de sucre mêlée de caramel était très agréable.

Chez les Créoles, les femmes pouvaient être le maître de la plantation. ici, Elisabeth qui a eu la bonne idée d'importer du vin de France pour le revendre.

Au niveau supérieur vivait la famille d'exploitants, les décorations et les meubles sont assez ordinaires car les Créoles n'aimaient pas exposer leur richesse. Le guide décrit toute l'histoire de la famille, des fondateurs venus de France jusqu'à la vente de la propriété par Laura. Après la visite de la maison, nous sommes guidés vers l'arrière cours où vivaient les esclaves. Le Code Noir, sorte de règlement maître esclave qui avait cours en Louisiane, ainsi que les différentes anecdotes du guide donnent une bonne idée de l'organisation sociale de l'époque. Personnellement, ce qui m'a semblé le plus étrange est que même les anciens esclaves devenus libres achetaient des esclaves (ils n'étaient peut-être qu'une minorité, mais il est très troublant de voir à quel point l'esclavage était enraciné dans les mentalités).

Le guide devant une maison d'esclaves.

Avant de retourner à La Nouvelle-Orléans, nous faisons un minuscule détour pour réaliser quelques photos de la plus célèbre allée de chêne de Louisiane et de la plantation Saint Joseph.

Oak alley plantation

St Joseph plantation

Prochaine étape : le sud du Texas.

Les paysages hallucinants de la Louisiane nous disent "Au revoir" (en français dans le texte ; p)

vendredi 5 avril 2013

Lafayette et le pays cajun

Vendredi 29 mars, départ tranquille vers Vermillonville, une reconstitution d'un vilage cajun, avec église, forge et petit bac pour traverser la rivière.

Une maison cajun. La mousse sur l'arbre à gauche, dite mousse espagnole du fait de sa ressemblance avec les barbichettes des Espagnols, était utilisée pour la fabrication des murs en terre.

 La visite est super intéressante, elle est animée par des cajuns en habits d'époque qui expliquent le quotidien de leurs ancêtres. Nous avons adoré la leçon de violon dans l'école, où Thibaut nous a montré ses talents de musicien.

Courage, le calvaire est presque fini.

C'est l'occasion de comprendre les dures conditions de vie des Cajuns, qui ont vécu des années de grande pauvreté. En effet, il faut savoir qu'ils n'étaient pas les bienvenus ni pour les Americains, ni pour les Créoles qui pourtant parlaient français. Ils en étaient reduits à manger des écrevisses ! Ce qui maintenant est un peu étrange puisque certains se damneraient pour en manger !

Appréciez l'inscription sur le tableau.

La visite nous a tout de même demandé deux bonnes heures. C'est donc affamés que nous partons vers Breaux Bridge, la capitale de l'écrevisse. Nous allons Chez Jacqueline, un restaurant tenu par... Jacqueline, un trésor d'amabilité et de gentillesse. La cuisine était délicieuse, faite sur mesure selon qu'on aime ou pas les plats épicés ou les fruits de mer. Nous avons pu goûter à de l'alligator, aux écrevisses farcies, au gumbo... Miam !

Une soupe d'écrevisses farcies.

La ville (le village ?) de Breaux Bridge est sans doute très intéressante pour les fans d'antiquités plus ou moins authentiques, mais nous n'étions pas là pour faire du shopping. Nous découvrons un arbre qui a avalé un mur, et une église en brique un peu mignonne.

Cette image a été modifiée. Un bon point à celui qui trouvera le trucage.
Indice : que nous sommes facétieux  !


Il est temps de quitter la ville pour aller voir Saint Martinville, "Le petit Paris". Inutile de chercher la tour Eiffel, c'est un surnom historique plutôt qu'une ressemblance avec la capitale. La ville (le village ?) est surtout connue pour la légende d'Évangéline, symbole du dur exil des Acadiens (renommes Cajuns par la suite) du Canada vers la Louisiane. Cette demoiselle acadienne attendait son fiancé tous les jours au pied d'un chêne. Lorsqu'enfin il se montra, après de très longues années, ce goujat s'était remarié : Évangéline mourut de chagrin. Il ne reste d'elle que cet arbre, l'un des plus vieux de Louisiane.

Le chêne d'Evangeline


Après cette journée de visites, retour au Blue Moon Saloon où a lieu un concert des Pine Leaf Boys. L'ambiance est incroyable, la piste de danse est surchargée de jeunes et de moins jeunes. La musique est tantôt rock tantôt musette, les paroles en français sont légions.

Une ambiance de folie !

C'est parti pour une soirée musicale, puis le lendemain, direction les plantations de cannes à sucre.

jeudi 4 avril 2013

Barataria Preserve : Petite visite du bayou

Après avoir parcouru la Nouvelle-Orléans pendant quatre jours, il est temps pour nous de quitter le French Quarter pour les routes de la Louisiane. Accompagnés d'Elsa et de Thibaut fraîchement débarqué de France nous commençons notre virée par la Baratavia Preserve, une zone de bayous située au Sud de la Nouvelle-Orléans.

Le bayou, version sèche.

Au détour d'une promenade, nous observons notre premier (et tout petit) alligator dans son marais, puis un peu plus tard, un énorme tentant d'avaler une tortue ! La visite à pied permet de découvrir le bayou, assemblage hétéroclite de prairies d'herbes géantes,  d'arbres, les pieds dans un marécage ou dans des eaux saumâtres et d'étangs couverts de lentilles d'eau et autres plantes aquatiques.

Miam une tortue (On voit le ventre orangé de la tortue dans la bouche de l'alligator)

C'est cependant pendant un swamp tour (comprenez un tour dans le bayou en bateau) que nous verrons le plus grand nombre de reptiles (tortues et alligators) et même un white-tailed deer (daim). Les oiseaux ne sont présents que vers les eaux salées, qui ne conviennent pas aux alligators.

Vous êtes avertis...

La fin du swamp tour se termine par une petite surprise : un petit alligator sort de la glacière du conducteur du bateau et passe de mains en mains pour une petite photo souvenir.

Miam un alligator.

Il est 4h et il ne nous reste plus qu'à partir vers Lafayette. Trois heures de trajet au travers de zones marécageuses et nous debarquons dans un hostel hyper sympa : le Blue Moon. La personne à l'accueil parle français,  elle est Cajun. L'hostel est super bien équipé et un bar-concert y est accolé : à nous la musique cajun et les discussions autour d'un verre.

Le Blue Moon. A gauche, le drapeau louisianais, a droite le drapeau cajun

Et bien sûr, d'autres photos : dropbox

mercredi 3 avril 2013

La Nouvelle-Orléans : la musique

Impossible d'aller à la Nouvelle-Orléans en faisant l'impasse sur la musique. Cette ville a fait naître le jazz nom d'une pipe ! Elle grouille de bars et de clubs où moults musiciens tentent de trouver leur place.


Suivant les conseils d'Elsa, nous fuyons Bourbon Street, trop touristique et fêtarde, pour Frenchmen Street. Il suffit de longer la rue et de se laisser guider par ses oreilles. Tandis que Stéphane achète une Abita (bierre locale), il n'y a plus qu'à se frayer un chemin vers les musiciens.

Ainsi le premier jour nous avons découvert Andy Forest, un groupe de quatre musiciens dont le leader joue de l'harmonica, de la guitare et parfois de la planche à laver. Ce dernier instrument se joue de préférence avec une petite cuillère (malheureusement je n'ai aucune photo digne de ce nom pour vous montrer a quoi ca ressemble, mais il y en a sur le site internet du groupe). C'était un groupe très sympa, avec des sonorités rock et sans doute cajun (quelques chansons en français).


Le second jour, nous écoutons Joe C Thrio dans le bar Les trois Muses. Franchement, je ne savais pas qu'une contrebasse, un saxophone et une batterie pouvait donner des frissons.

Le troisième jour, nous avions pour mission de trouver un groupe avec une trompette. Nous choisissons dans le bar The Spotted Cat (dont la décoration vaut le détour, même sans musicien), la bande Jumbo Shrimp. Ils étaient sept ou huit et il y avait une trompette. Nous avons eu droit à une interprétation de musique de cavalerie, de cow-boys et d'indiens vraiment sympa. Et puis la jeune femme s'est mis à chanter et je pense qu' il y avait un gros problème de son parce que c'était très criard.


Et le quatrième jour, un groupe très pêchu avec des trompettes, du saxo, de la batterie et une mini-trompette rigolote. Ils devaient être huit eux-aussi et nous avons oublié de noter leur nom ! Tant pis, vous n'aurez que la photo de la trompette miniature.


Cette fois-ci,  c'est terminé avec la Nouvelle-Orléans,  bientôt notre road trip en Louisiane, avec Elsa et Thibaut.

mardi 2 avril 2013

La Nouvelle-Orléans : les autres quartiers

Ayant passés plusieurs jours à la Nouvelle-Orléans,  il nous paraissait difficile de ne faire qu'un article. Voici donc les autres points d'intérêt de la ville, quelques uns parmi d'autres. Le lendemain de notre arrivée,  alors que nous venions juste de rencontrer Elsa par hasard dans le bus, nous sommes allés flâner dans le Garden District.

Pour se rendre au Garden District, il suffit de prendre un tramway nommé désir. Par contre, le nôtre était vert.

Ce quartier situé à l'Ouest du French Quarter est historiquement le quartier des Américains.  Les habitants américains ont commencé à s'installer dans ce carré à partir de 1803, afin de rester éloignés des quartiers français très agités (prostitution, jeux de hasard étaient courants à l'époque). Le quartier est de style architectural Greek Renewal, c'est à dire que les colonnes sont très fréquentes. Nous avons bien aimé ce quartier pour ses belles demeures, ses trottoirs tout défoncés par le temps et les racines géantes des arbres, le calme des rues à sens unique.

Les Américains adorent les colonnes.

Le cimetière Saint-Louis n 1, au Nord du French Quarter. Alors oui, visiter un cimetière est un peu étrange,  mais à la Nouvelle-Orléans cela doit être fréquent car il y avait un monde fou. Nous avons vu la tombe de Marie Laveau, reine Vaudou. Nous nous sommes promenés le long des mausolées (construits en hauteur pour ne pas que les corps refassent surface lors des inondations - merci Elsa), nous avons cherché des ancêtres éloignés parmi les nombreux  épitaphes en français, sans succès.  Et nous avons même eu un petit peu peur lorsque nous nous sommes aventurés au fond du cimetière,  que nous étions seuls, avec le cri des corbeaux (véridique), et un temps maussade (véridique aussi, le premier jour).

La tombe de Marie Laveau, avec croix et offrandes vaudoues...


Nous avons aimé la traversée du Mississippi pour rejoindre le quartier d'Algier, nommé ainsi par les Français par analogie à la ville d'Alger qui se trouve de l'autre côté de la Méditerranée.

Le Mississippi.


dimanche 31 mars 2013

La Nouvelle-Orléans : Le Carré français

Après 16 heures de bus depuis Orlando, nous voici enfin à la Nouvelle-Orléans qui nous offre son quarter, ou Carré français pour les plus francophones d'entre nous. A notre arrivée, on trouve un très beau temps breton, bravo la Louisiane !

Le French Quarter est le centre historique et touristique majeur de la ville, tous les guides vous le diront. Mais nous avons eu une guide particulière lors de notre séjour : alors que nous étions dans le bus pour descendre au centre ville, nous rencontrons par hasard Elsa, une étudiante française en master de gestion des risques option "ouragan Katrina" (je fais la version courte, en fait il s'agit de son sujet de mémoire). Elsa se propose de nous faire visiter le French Quarter, et bien sûr,  nous acceptons.Nous découvrons donc avec elle la ville, et notamment :- La plus vieille cathédrale catholique des États-Unis, la cathédrale Saint-Louis située en face de Jackson Square. Façade toute blanche, avec des peintures intérieures "dignes de la chapelle sixtine selon les guides touristiques (ou pas, selon Elsa).


La cathédrale et au premier plan un bonhomme sur son cheval.

- Le café au lait servi au Café du monde (en Français dans le texte), à boire de préférence entre minuit et deux heures du matin pour éviter de faire la queue. A noter que les prix sont tout à fait raisonnables pour un établissement touristique comme celui-là.

- Les habitations en briques peintes et à balcons en fer ouvragé que le touriste lambda prend pour de l'architecture française. Avez-vous déjà vu des bâtiments comme ca en France, franchement ? dixit notre guide.


Le bâtiment typique de la Nouvelle-Orléans

- Le seul édifice d'architecture française,  le couvent des Ursulines.


Le Couvent des Ursulines. J'ai une photo avec le bâtiment entier mais celle-ci est vachement mieux avec le drapeau Us, des fois qu'on ne saurait pas où nous nous trouvons !

- Et l'ambiance dans les différentes rues de la ville. Bourbon Street, sorte de rue de la soif perpétuelle, Royal Street où s'alignent les boutiques d'antiquaires et les galeries de peinture, le French Market où on peut acheter tout et n'importe quoi et toutes les autres rues à l'atmosphère déjantée. Nous sommes arrivés lors de la remise des prix au concours de cris de Stella et Stanley (personnages du film Un tramway nommé désir).


Bourbon Street, lieu de débauche.Voilà,  bientôt, d'autres quartiers de New Orléans et la musique...

Et ci-dessous,  le lien vers nos meilleures photos.



Il y a un brin de folie dans cette ville qui nous plaît beaucoup.

samedi 30 mars 2013

Noël en ecrevisse

Lors de notre excursion nous sommes tombés sur une ville qui idolatre les écrevisses. Devinez où nous sommes!