Escales à Sonoma et Point Reyes

Avant de commencer, il faut savoir que la Californie est une région très réputée aux Etats-Unis pour son vin et comme nous sommes amateurs débutants, nous avons été obligés de faire un détour par les vallées de Napa et de Sonoma. Le paysage de ces régions vinicoles ressemble au Sud de la France : des vignes à perte de vue mais sur des parcelles beaucoup plus grandes, un sol caillouteux, des oliviers.

Des vignes, des oliviers, des lavandes, du soleil. Un bout de Provence, quoi ! 

(Bella Winery)

Notre objectif était de déguster les fameux vins californiens et nous avons choisi deux caves conseillées par Le Petit Futé qui proposent un prix de dégustation raisonnable. Oui, là-bas tu paies même pour goûter (compter jusqu'à 20 $). Une des raisons sans doute est qu'on te crée une ambiance sereine (snob ?) où tu peux te promener avec ton verre à la main dans la propriété pour siroter dans un cadre idyllique.

Stéphane déguste son verre en profitant de la propriété.

(Frogleaps winery)

Concernant les vins, les cépages proviennent d'Europe et au début de notre périple, nous étions surpris d'en connaître certains. Ici, nous avons pu déguster un chardonnais, un pinot noir, une petite sirah, un merlot et un zinfandel. Notre avis personnel : nous avons préféré le blanc car les rouges sont souvent fortement alcoolisés  (15º) et très boisés. Globalement, les vins sont bons, mais cela ne justifie pas leur prix exorbitant : aucune bouteille ne descend en-dessous de 35 $ pour l'année 2011.

Après notre dégustation de vins californiens, direction Point Reyes National Seashore. Il s'agit d'un parc côtier où se situe notamment la faille de San Andreas. Pour la faille, point de cicatrice rocheuse comme en Islande, elle est visible par la voie des airs et d'en bas ressemble à un estuaire bien calme.

Point Reyes. En arrière-plan, la faille (oui, c'est tres impressionnant)

Ce parc est pour nous l'occasion d'expérimenter le camping avec notre tente achetée 25 $ à Walmart. Et nous tâchons également de randonner le long d'un chemin sablonneux qui mène à l'extrémité de Tomales Bay. La côte est très belle, avec de nouveau des falaises, cette fois-ci couvertes de fleurs. Les plantes nous arrivent parfois à la hanche !

La question pour 1 point : à quelle série Stéphane fait référence ?

Autre attraction de la randonnée : les wapitis de Tules, sorte de petits cerfs. Quand la ranger nous a expliqué que cette espèce pouvait être vue durant la marche, nous pensions peut être qu'avec un peu de chance nous en verrions... Mais ce sont des hardes entières qui paissent sur les falaises. De belles rencontres animalieres donc !

Les wapitis de Tules. A 50 mètres de nous.

Et pour finir, quelques photos très fleuries de Point Reyes.

La prison d'Alcatraz : plein de pathologies du béton armé !

Après un message général sur San Francisco, je m'arrête le temp d'un post sur notre visite de la prison d'Alcatraz. Il s'agit un peu du passage obligé pour le touriste San Franciscain alors c'est à notre tour de nous rendre sur la fameuse île aux prisonniers. La visite pour moi a eu un aspect particulier, puisque je suis manifestement atteinte d'une déformation professionnelle...

La vue depuis la prison, on voulait mettre une jolie vue de l'île, mais blogger refuse de fonctionner correctement.

La visite se fait en partie de façon autonome, la partie concernant le bâtiment de rétention se faisant avec un audio guide. je pense que la plupart des touristes se rue vers la partie audio guidée, parce qu'elle est la plus emblématique de l'île. Une grande partie des bâtiments d'habitation (où résidaient les gardiens et leur famille) ont brûlés après la fermeture de la prison. Il ne reste que les ruines de la salle des fêtes, des manufactures où les prisonniers travaillaient, du groupe électrogène...

Bon, d'accord, c'est en ruine, mais quelle vue !

Personnellement, j'ai bien aimé cette partie de visite libre. De nombreux bâtiments, notamment ceux qui ne sont pas destinés à la visite sont très altérés par le temps et certainement par l'action de l'atmosphère saline. De quoi voir de nombreux éclats de béton, des fissures et plein d'aciers corrodés (qui plus est très anciens).

Perso, je n'aurais pas preconiser ce type de reparation.

Concernant les quartiers des prisonniers, l'audio description, qui fait intervenir les témoignages de détenus et de gardiens, est très bien prenante et retranscrit sans doute fidèlement l'ambiance de l'epoque. La visite commence par les cellules classiques puis se poursuit dans le quartier d'isolement, où les prisonniers ne pouvaient sortir qu'une fois par semaine de leur cellule (pour la douche).

Cette photo a disparue parce que blogger efface inopinement les photos lorsqu'on utilise le mode T9. Heureusement, il y a toujours Wikipedia.

Puis la visite se poursuit en développant les deux tentatives d'évasion les plus célèbres. La première a consisté à tenter de récupérer les clefs de la sortie en maitrisant un gardien, puis en en kidnappant plusieurs, cela s'est terminé en véritable boucherie, avec intervention de l'armée pour réussir à maîtriser la situation. La seconde est super astucieuse. Trois prisonniers ont réussi à creuser du béton avec des petites cuillères (j'imagine qu' il a fallu beaucoup de patience, c'est dur le béton, je pensais pas que c'était possible), à quitter la prison par les conduits d'aération et à disparaître mystérieusement (ont-ils réussis la dangereuse traversée des 2 km de mer glaciale pour rejoindre San Francisco ?). Pendant leur évasion,  ils ont trompé la vigilance des gardiens avec des visages en papier mâché à leur effigie. Un truc de dingue. (cf l'évadé d'Alcatraz avec Clint Eastwood)

La cellule "tête en papier mâché" et "trous à la petite cuillere"

La visite se termine. Une dernière petite surprise pour la pathologue du béton armé : des morceaux de béton de la prison d'Alcatraz sont à vendre, et ils portent la caractéristique des bétons incendiés (j'étais sans doute la seule à m'en rendre compte parmi tous ces touristes). Ça m'a bien fait rire tout ce béton altéré au cours de la visite.

Le beton souvenir, avec un centimètre de béton altéré par le feu (couleur rose caractéristique)

Une semaine au calme à San Francisco

Pour se mettre dans l'ambiance, écouter "San Francisco" de Maxime Le Forestier.

Plein de maisons bleues

Avant de s'attaquer aux parcs nationaux dans un road trip de 25 jours, nous nous sommes accordés une semaine pour visiter San Francisco. Ville fortement conseillée par toute personne y étant passée, nous louons (une fois n'est pas coutume) une chambre chez l'habitant dans le quartier Mission District à la limite avec le quartier du Castro (homo). Le fait de rester dans un appart pendant plusieurs jours nous a permis de retrouver quelques habitudes comme faire ses courses et préparer à manger.

Ils ont un humour fou dans le quartier du Castro.

Nous profitons de notre temps libre pour visiter quelques quartiers moins touristiques conseillés par River et Andrew, nos hôtes. A nous l'ambiance bon enfant de Valencia Street et Dolores Park durant le week-end, à nous les cafés de barista, les flâneries dans les rues.

Ce café nous aime !

Il n'est cependant pas question de faire l'impasse sur les pièges à touristes (dans lesquels on tombe de notre plein gré) à nous donc la rue la plus sinueuse du monde (Lombard street), le pont orange le plus connu du monde, la prison d'Alcatraz, les lions de mer à contre-jour dans le Pier 39 (quai 39 pour les non initiés) et la Coit Tower.

Oui, selon les Américains, ce pont est orange.

San Francisco possède un grand réseau de transports publics dont les fameux cable cars où les touristes se laissent baloter sur le marchepied et, plus rigolo, des trams provenant de différents villes d'Ameriques et d'ailleurs (on a eu Milan et Saint Louis). Nous avons préféré vagabonder dans les rues au relief montagnard et avons peut être plus souffert en marchant dans ces quartiers que dans nos trails. Mais ce qui est le surprenant est de changer d'ambiance juste en prenant une rue parallèle : Valencia Street, rue des bobos-hippies, et Mission street, rue voisine plus modeste, ou bien de passer de Chinatown au Financial district en traversant une avenue.

Et soudain, au détour d'une rue : la Chine

Et un petit dernier pour la route, le Golden Gate Park. Ce parc doit être très beau, mais un grand nombre de jardins sont payants, sauf le Japonese Tea Garden, gratuit la première heure après l'ouverture. Nous avons donc déambulé dans ce mini jardin japonais, avec des arbres miniatures, des pagodes et des lanternes de paix...

J'ai patienté dix minutes avant que de satanés marmots arrêtent de faire joujou avec les carpes koi et que je puisse enfin prendre cette vue !

Et pour finir, quelques photos triées sur le volet.

Question poilante

À qui appartient ces poils hirsutes ?

Le long de la Pacific Highway

Après trois jours à Los Angeles, il est temps pour nous de rejoindre San Francisco via la mythique route 1 qui longe la côte. Nous commençons par Mulholland Drive en guise d'entraînement à la route de montagne et pour apprécier les vues sur Los Angeles et sa région, puis nous traversons de multiples paysages assez fantastiques : une région viticole, des champs de fraisiers, de jaunes pâturages. Les vallées sont simplement superbes, toujours surmontées par les collines. La route est longue, surtout quand on se perd. Nous arrivons sur la plage de Malibu pour le repas de midi (que nous oublions dans la voiture) et parcourons une partie de la route jusqu'à Santa Maria.

Une plage à Malibu. 

Remarquez le petit accessoire rouge qui fait toute la difference.

Le lendemain, avant d'entamer la route mythique, nous faisons un arrêt au Hearst Castel. Le nom de "château" est clairement mérité : au sommet d'une montagne avec vue sur l'océan,  cet édifice a été construit par un le milliardaire Hearst à partir des années 1930. Il a fini couvert de dettes avant de le terminer, il faut dire aussi qu'il n'hésitait pas à acheter des bouts d'églises ou de châteaux en Europe pour les rapatrier aux États-Unis !

La facade de Hearst Castel. En béton, revetu de plaques de marbre et fronton de porte issu d'une église en Espagne.

La visite de base inclut seulement quelques salles, dont un living room d'au moins 60 m2, une salle à manger pouvant accueillir au moins 12 convives, une salle de cinéma privée. Tout le mobilier et la décoration (plafonds, tentures, etc...) est un mélange hétéroclites d'éléments espagnols, allemands, français,  americains, de différentes périodes historiques.

La table de la salle a manger, avec le petit détail qui tue.

La visite du jardin est libre. Comme pour l'intérieur,  on trouve un peu de tout : une piscine de style greco-romain tout simplement superbe, des statues de toutes sortes, des cercueils...

Vos aventuriers devant la Venitian Pool.

Statue dans le jardin, intitulée :

Mmmm.... Viens croquer mon épi de maïs, mon agneau.

Et avant de partir, une dernière surprise : la seconde piscine de M. Hearst, couverte au cas où il ne ferait pas beau...

La roman pool.

C'est le début de l'après-midi, après une petite rencontre avec des éléphants de mer, il est temps d'entamer cette fameuse route et de s'émerveiller de Big Sur, environ 40 km de route de montagne, à flanc de falaises donnant sur l'océan. Stéphane survivra à cette épreuve de conduite, tandis que j'arriverais à trouver deux ou trois spots pour de jolies photos malgré la brume envahissante...

Big Sur.

C'est la fin de la journée,  nous dormons à Gilroy, capitale de l'ail, pour rejoindre le lendemain San Francisco. Et ici, rien que pour vos yeux, quelques photos supplémentaires.

Une chose étrange sur la route

Parfois aux Etats-Unis on roule à gauche.

Mais on n'a vraiment pas compris pourquoi ?!

Un musée pour changer : le Getty Center à Los Angeles

Ce n'est pas qu'on soit allergique aux musées mais il  y a tant à découvrir à l'extérieur qu'il serait dommage de s'enfermer, d'autant plus qu'il fait beau (sauf au Texas). Toutefois, le Getty Center à los Angeles était encensé par trois guides différents, alors nous ne pouvions pas passer à côté de la merveille.

Le Getty Center et son jardin à tête de Mickey.

Le Getty Center en un musée gratuit, hormis le parking. Il est idéalement situé sur une colline surplombant Los Angeles, ce qui donne quelques beaux panoramas.

Los Angeles, vu du Getty Center.

Le musée est renommé pour ses collections et également pour son jardin.

Perso, je suis fan de cette utilisation poétique des fers à béton.

Le Getty Center peut se visiter en quelques heures et les différents objets et tableaux ont l'avantage d'être variés, tant en termes d'époque que d'artistes, ce qui fait qu'on ne s'ennuie pas. Il y avait des choses assez originales, comme la reconstitution de pièces de chateaux afin de montrer l'évolution du style de la décoration en Europe (meubles avec plein de dorures du temps de Louis XIV ou déco "grec ancien" durant l'Empire par exemple).

Nous n'allons certainement pas d'écrire chaque pièce, mais nous vous offrons notre top 3 des oeuvres du Getty Center :

# 3 : The Tomb of Maria Langhans (XVIIIe)
Il s'agit ici d'une copie en porcelaine d'une vraie tombe située près de Bern. L'histoire est assez triste puisque la dame est morte en couche et le nouveau-né aussi. L'artiste la représente donc avec son enfant brisant sa tombe et revenant à la vie. Franchement, c'est peut-être la première représentation d'un zombie (avec un bébé zombie, le christianisme est gore quand même), et ça c'est fun.

Bruitage : Cerveeeelllleee !

# 2 : Les Iris de Van Gogh (XXe)
Parce qu'il s'agit d'une des pièces majeures du musée, et parce que c'est bien joli quand même.

# 1 : Buste de Maria Cerri Capranica attribué à Algardi (XVIIe)
Franchement, cette sculpture est un petit bijou de précision. L'artiste est allé jusqu'à représenter les motifs des dentelles et a surement dû en baver pour creuser les multiples boucles de cheveux de la demoiselle... Celle-ci n'a sans doute pas pensé que des milliers de visiteurs observeraient son visage boudeur (ou hautain ?) et qu'un sourire aurait bien arrangé son attitude.

Pourquoi sourire ? Je vais mourir à 25 ans de toute facon (véridique)

Et pour cette fois, pas de photos supplémentaires !!!

Question de rapidité

Que fait Emilie et où?

Universal Studios Hollywood

Toujours à Los Angeles, nous ne pouvons séjourner dans la capitale de l'entertainment sans visiter des studios de cinéma. Ce sera donc les studios Universal, qui se sont également mués en parc d'attraction. C'est parti pour une journée filmique !

On nous déroule le tapis rouge.

Nous commençons par la visite des studios Universal (ça alors !) en petit tram touristique. Aux plus vieux films (Psycho, Les dents de la mer, Retour vers le Futur..) se mêlent les productions récentes, voire de la publicité très mal déguisée pour des films à venir (Fast and Furious VI notamment). La visite commence par des villes "reconstituées" pour les films, tel le city Hall de Retour vers le Futur ou la ville de New York. C'est assez curieux de voir ces décors qui semblent réels dans les films, mais en carton-pâte dans la réalité.

New York, version Universal. Comment ça se fait qu'on ne se rende pas compte de l'immeuble peint durant les films ?

Dommage qu'on n'ait pas atteint 88 miles à l'heure, on aurait pu remonter au temps du tournage.

On continue vers des attractions scénarisées comme le tunnel où nous sommes attaqués par King Kong (tout en 3D). Au passage, c'est l'occasion de voir quelques véhicules utilisés dans Jurassic Park mais également la Delorean, la voiture de Magnum et des bras motorisés utilisés pour les cascades automobiles. D'autres attractions s'ensuivent : nous sommes attaqués par Bruce le requin et assistons à un tremblement de terre dans un métro (utilisé moult fois dans moult films).

Pour les amatrices de moustaches ; p

Après un passage par Wisteria Lane et une zone de tournage d'une série dont j'ai oublié le nom, nous voici devant le paysage apocalyptique de La Guerre des Mondes. Un véritable avion a été découpé pour l'occasion.

L'avion en plein jour est moins impressionant, mais quand même.

Il est temps de remonter vers le parc d'attraction pour tester les multiples manèges autour des films emblématiques d'Universal. De Shreck à Jurassik Park, en passant par les Simpson ou la Momie.

Stéphane devant la loge de son idole, le chat potté.

De nombreux spectacles ponctuent la journée : les Blues Brothers font une bataille de chants, les momies, vampires et autres morts-vivants se réunissent dans la maison hantée. etc. Le spectacle que nous avons préféré et à ne pas manquer est certainement Waterworld : des cascades, de la pyrotechnie, un avion, des bâteaux tout y est, même un acteur ressemblant à Kevin Kostner.

Un spectacle qui pète le feu.

Nous terminons notre journée sur l'Universal Boulevard où le magasin de chaussettes se partage la vedette avec celui des Lakers ou le restaurant Bubba Gump.

Une petite visite à Los Angeles

Après notre visite de San Diego, nous avons loué une voiture pour un petit tour à Los Angeles, ville pieuvre de presque 4 millions d'habitants. Nous partons à la découverte de LA en commençant par El Pueblo de Nuestra Senora La Reina de Los Angeles, qui est sensé être le véritable centre historique de Los Angeles, mais qui n'est en réalité qu'un attrape-touriste. 

Quelques peu désabusés, nous décidons de marcher vers Downtown (rapidement, parce que le parking coûte 2$ les 20 minutes) et découvrons le City Hall, assez impressionnant tout revêtu de blanc. Du haut du parc surplombant le City Hall, nous observons les gratte-ciel de Downtown, puis nous tentons une petite balade jusqu'au Walt Disney Concert Hall, un opéra de style Guggenheim.

On adore (ou pas) le mobilier rose.

Le city hall de LA

Puis nous marchons vers la Cathedral of our Ladie of the Angels... et le moins qu'on puisse dire, c'est que nous sommes surpris. Nous pensions trouver une église de style espagnol coincée entre deux immeubles et bien l'architecture était un peu plus moderne, avec une boutique de souvenirs religieux, un café et une aire de jeux pour enfants avec de vraies citations de Bible dedans.

 

Le lieu de culte catholique version americaine. Admirez la croix!

Il est cependant temps de rentrer payer nos 14$ de parking et de chercher un hostel sympa pour dormir. Il sera sur Hollywood Boulevard et aura le doux nom de Banana Bungalow.

 

Le Hollywood walk of Fame sur un air des Red Hot Chili Peppers.

Le surlendemain (mais qu'avons-nous fait avant ? La question à 1 point), nous terminons notre visite d'Hollywood Boulevard devant le Chinese Theater et tentons comme tout touriste qui se respecte de trouver moules à nos mains ! Pour Stéphane, ce sera Tom Hanks, pour moi Marilyn.

Non Stéphane, tu vois bien que ça ne colle pas.

Nous devions également trouver l'emplacement idéal pour faire la photo du panneau Hollywood et c'est le Routard qui nous a conseillé de nous rendre dans un mall à l'architecture babylonienne. Clic clac le cliché est sur la toile!

Il est temps de quitter Hollywood Boulevard et de rater Tom Cruise et la présentation du film Oblivion pour parcourir Beverly Hills à la recherche de belles maisons. Hélas, nous ne les trouvons pas aussi intéressantes que celles de Fort Lauderdale : moins bling bling, moins tape-à-l'oeil. Point de Brendon ni de Brenda.

 

Ce panneau est sans doute la chose la plus intéressante a Beverly Hills.

Le temps de trouver à manger (chouette un bon sushi bar), de descendre sur Venice beach (1 heure de route) et le soleil se couche. Ce sera donc la fin de notre découverte des quartiers touristiques de Los Angeles. Quelques photos supplémentaires par ici.

Même le chien a son étoile. Mais où est celle de Flipper?

Le zoo de San Diego

Lors de notre précédent message, nous ne nous sommes guère étendus sur le zoo de San Diego, pourtant le but de notre voyage. Nous avons pris tant de photos ce jour-là (479 fichiers après suppression des éléments visiblement irrécupérables) que nous ne pouvions pas les mélanger à San Diego.

Stéphane a risqué l'entorse pour prendre cette photo à travers un grillage de 2 cm de large.

Le zoo de San Diego est gigantesque.Il possède plusieurs milliers d'animaux, dont certains d'espèces rares en espace zoologique comme le panda, le bonobo ou l'orang-outang.

Petite astuce : les pandas sont nourris en soirée ! Lorsque les enfants braillards sont partis. Le moment idéal pour prendre une photo.

Contrairement à Disney Animals Kingdom, qui se rapproche plus d'un parc d'attraction, ce zoo de San Diego propose assez peu d'animations : le nettoyage des pieds des éléphants (sans doute le bizutage des gardiens du zoo, tant c'est long), le snack pour lion impressionnant mais assez vieillot pour un zoo de cette envergure...

Le snack du lion. Ou comment vous faire sentir tout petit.

Stéphane a été un peu déçu par le manque d'animation ce qui aurait justifie le prix de l'entree (40 dollars par personne tout de meme) et j'aurais aimé moins de grillages autour des enclos, ce qui nous aurait permis de faire de plus jolies photographies. Et des cages plus grandes, parce que mettre deux jaguars dans un enclos de la taille de notre appart' cela me paraît un peu juste.

Spéciale dédicace aux adorateurs des serpents.

Cependant, nous avons eu la chance de voir des tortues de Galapagos dont une âgée de 150 ans, des ours blancs manger des carottes (cela doit etre assez rare sur la banquise), un bébé panda jouer a la fourche d'un arbre (ce qui a créé une queue autour de l'enclos des pandas où il fallait attendre bien une demie heure), un hippopotame nager, un paon faire sa roue... Que nous aurons sans doute jamais pu voir en centre-ville !

Tu as raison, ça rend joli et aimable.

Et pour finir, nos photos réduites à la portion congrue et une vidéo bonus, toi qui a lu tout l'article de blog.

Spéciale dédicace aux adorateurs des tortues.